Retour Entretien avec André Kuster, administrateur représentant les locataires au Conseil d’administration de Seqens. 08/07/2024 Activité S'engager dans une démarche de Société à mission c'est aussi réaffirmer l'ouverture et l'intégration de nos parties prenantes dans nos actions et initiatives pour atteindre nos objectifs. Nous les avons mis en avant dans notre 1er Rapport intégré du groupe Seqens. Entretien avec André Kuster, administrateur représentant les locataires au Conseil d’administration de Seqens. Quelles sont vos missions en tant qu’administrateur ? Je suis l’un des trois représentants des locataires au Conseil d’administration de Seqens. J’ai été élu en 2022 administrateur pour un mandat de quatre ans, suite à la présentation de ma candidature par la CNL, la Confédération Nationale du Logement, une association de consommateurs qui défend les intérêts des habitants et des locataires. C’est une fonction pour laquelle j’ai une grande expérience puisque j’ai été administrateur, auprès de différents bailleurs, 23 ans durant. Être administrateur consiste concrètement à porter la voix des locataires au niveau de la gouvernance de l’ESH, en l’occurrence au Conseil d’administration. J’agis donc en faveur de l’intérêt collectif, défends leurs intérêts et suis appelé à me prononcer comme tout administrateur sur tous les sujets qui sont à l’agenda du Conseil. Je participe aussi en tant qu’administrateur locataire aux Commissions d’Attribution des Logements (CAL) et aux commissions d’appels d’offres. Ce sont des instances importantes. La première, dont le fonctionnement est régi par le Code de l’habitation et de la construction, étudie les dossiers de candidature de celles et ceux qui postulent à un logement social. La seconde décide de l’attribution des marchés aux prestataires et fournisseurs. Ces deux instances fonctionnent bien chez Seqens et répondent aux critères d’honnêteté et de transparence que l’on attend d’elles. Si l’administrateur a évidemment un rôle à jouer, l’élément moteur de la relation avec le bailleur demeure les associations de locataires, que l’on appelle aussi Amicales de locataires, qui travaillent quotidiennement avec. Elles sont sur le terrain et elles participent notamment au Conseil de concertation locative (CCL) qui se joue pour partie à l’échelle de la résidence. Je les aide donc à se former pour qu’elles soient autonomes mais je ne me substitue pas à elles. Quels sont les principaux sujets de dialogue que l’association que vous représentez a avec Seqens ? Les relations entre les associations de locataires et Seqens sont multiples. Elles ont lieu via les CCLP, les Conseils de Concertation Locative Patrimoine, dont le rôle auprès de la direction générale est consultatif, mais aussi au sein du Conseil d’administration. Pour ma part, j’ai la chance d’être présent dans ces deux types d’instance. Quant aux sujets qui font l’agenda, j’en vois pour l’essentiel deux. Il y a tout d’abord celui des charges locatives. L’enjeu consiste à maîtriser au maximum leur évolution puisque les prix de l’énergie connaissent depuis deux ans une très forte inflation. Autre sujet majeur, les relations entre les locataires et les personnels de proximité – gardiens, managers de proximité et directeurs immobiliers – qui sont loin d’être optimales, notamment à Paris. Même si je ne veux pas généraliser mon propos, j’observe tout de même que des progrès restent à faire dans la prise en compte des préoccupations des locataires, dans la capacité à répondre rapidement à leurs questions et plus largement dans l’attention qui leur est portée. Il faut, selon moi, que Seqens maintienne son effort d’écoute des associations de locataires. Nous sommes régulièrement informés de l’évolution de ces questions, principalement par le directeur financier ou le directeur général qui nous éclairent sur les mesures qui sont prises et les perspectives qui sont prévues à l’échelle de Seqens. Qu’est-ce qui a retenu particulièrement votre attention depuis votre élection en 2022 ? J’observe que le chemin que prend Seqens est plutôt positif. Adoption du statut de société à mission, accent mis sur la responsabilité sociale d’entreprise, politique déployée en faveur des femmes, autant de sujets qui vont dans le bon sens. La RSE est devenue un sujet majeur sur lequel Seqens travaille, avec une politique de construction et de réhabilitation tournée vers la durabilité et une prise en compte accrue de cette question dans le choix des prestataires. Pour conclure, deux sujets doivent faire à l’avenir l’objet d’une attention particulière. Le premier, j’en ai déjà parlé, ce sont les relations entre les locataires et le personnel de proximité qui doivent s’améliorer avec davantage d’écoute et de respect, avec une meilleure coopération entre les Amicales de locataires et Seqens. Le deuxième porte sur les relations qui unissent Seqens aux mairies. Elles doivent selon moi être davantage suivies et approfondies et aller au-delà des questions liées à la construction-rénovation ou à l’aménagement d’un quartier. Certains problèmes ne peuvent en effet pas être réglés par le bailleur. Je pense en particulier aux questions de sécurité publique et au trafic de stupéfiants qui sont des sujets importants qui doivent nécessairement être pris en main par les pouvoirs publics. Découvrez notre rapport intégré 2023
Entretien avec André Kuster, administrateur représentant les locataires au Conseil d’administration de Seqens. Quelles sont vos missions en tant qu’administrateur ? Je suis l’un des trois représentants des locataires au Conseil d’administration de Seqens. J’ai été élu en 2022 administrateur pour un mandat de quatre ans, suite à la présentation de ma candidature par la CNL, la Confédération Nationale du Logement, une association de consommateurs qui défend les intérêts des habitants et des locataires. C’est une fonction pour laquelle j’ai une grande expérience puisque j’ai été administrateur, auprès de différents bailleurs, 23 ans durant. Être administrateur consiste concrètement à porter la voix des locataires au niveau de la gouvernance de l’ESH, en l’occurrence au Conseil d’administration. J’agis donc en faveur de l’intérêt collectif, défends leurs intérêts et suis appelé à me prononcer comme tout administrateur sur tous les sujets qui sont à l’agenda du Conseil. Je participe aussi en tant qu’administrateur locataire aux Commissions d’Attribution des Logements (CAL) et aux commissions d’appels d’offres. Ce sont des instances importantes. La première, dont le fonctionnement est régi par le Code de l’habitation et de la construction, étudie les dossiers de candidature de celles et ceux qui postulent à un logement social. La seconde décide de l’attribution des marchés aux prestataires et fournisseurs. Ces deux instances fonctionnent bien chez Seqens et répondent aux critères d’honnêteté et de transparence que l’on attend d’elles. Si l’administrateur a évidemment un rôle à jouer, l’élément moteur de la relation avec le bailleur demeure les associations de locataires, que l’on appelle aussi Amicales de locataires, qui travaillent quotidiennement avec. Elles sont sur le terrain et elles participent notamment au Conseil de concertation locative (CCL) qui se joue pour partie à l’échelle de la résidence. Je les aide donc à se former pour qu’elles soient autonomes mais je ne me substitue pas à elles. Quels sont les principaux sujets de dialogue que l’association que vous représentez a avec Seqens ? Les relations entre les associations de locataires et Seqens sont multiples. Elles ont lieu via les CCLP, les Conseils de Concertation Locative Patrimoine, dont le rôle auprès de la direction générale est consultatif, mais aussi au sein du Conseil d’administration. Pour ma part, j’ai la chance d’être présent dans ces deux types d’instance. Quant aux sujets qui font l’agenda, j’en vois pour l’essentiel deux. Il y a tout d’abord celui des charges locatives. L’enjeu consiste à maîtriser au maximum leur évolution puisque les prix de l’énergie connaissent depuis deux ans une très forte inflation. Autre sujet majeur, les relations entre les locataires et les personnels de proximité – gardiens, managers de proximité et directeurs immobiliers – qui sont loin d’être optimales, notamment à Paris. Même si je ne veux pas généraliser mon propos, j’observe tout de même que des progrès restent à faire dans la prise en compte des préoccupations des locataires, dans la capacité à répondre rapidement à leurs questions et plus largement dans l’attention qui leur est portée. Il faut, selon moi, que Seqens maintienne son effort d’écoute des associations de locataires. Nous sommes régulièrement informés de l’évolution de ces questions, principalement par le directeur financier ou le directeur général qui nous éclairent sur les mesures qui sont prises et les perspectives qui sont prévues à l’échelle de Seqens. Qu’est-ce qui a retenu particulièrement votre attention depuis votre élection en 2022 ? J’observe que le chemin que prend Seqens est plutôt positif. Adoption du statut de société à mission, accent mis sur la responsabilité sociale d’entreprise, politique déployée en faveur des femmes, autant de sujets qui vont dans le bon sens. La RSE est devenue un sujet majeur sur lequel Seqens travaille, avec une politique de construction et de réhabilitation tournée vers la durabilité et une prise en compte accrue de cette question dans le choix des prestataires. Pour conclure, deux sujets doivent faire à l’avenir l’objet d’une attention particulière. Le premier, j’en ai déjà parlé, ce sont les relations entre les locataires et le personnel de proximité qui doivent s’améliorer avec davantage d’écoute et de respect, avec une meilleure coopération entre les Amicales de locataires et Seqens. Le deuxième porte sur les relations qui unissent Seqens aux mairies. Elles doivent selon moi être davantage suivies et approfondies et aller au-delà des questions liées à la construction-rénovation ou à l’aménagement d’un quartier. Certains problèmes ne peuvent en effet pas être réglés par le bailleur. Je pense en particulier aux questions de sécurité publique et au trafic de stupéfiants qui sont des sujets importants qui doivent nécessairement être pris en main par les pouvoirs publics. Découvrez notre rapport intégré 2023